top of page
Photo du rédacteurEdith Pradalié

J'ai une déclaration à vous faire...


Parce que le monde a besoin d'Amour et de poésie... MERCI, Monsieur Wolinski.



J'ai une déclaration à te faire.


J'ai appris à t'aimer, j'ai appris à t'aimer comme on apprend à marcher, à parler, à lire. J'ai appris la lueur de tes yeux, l'ombre de les cils, le creux de tes joues, j'ai appris ta bouche, je te connais par cœur et pourtant je n'ai pas et pourtant je n'ai pas de mémoire. Je connais par cœur ton menton, tes genoux, tes poignets, tes chevilles et même la plante de tes pieds, la paume de tes mains, la racine de tes cheveux, l'arrête de ton nez, je peux te réciter et pourtant et pourtant je ne me souviens jamais de rien.

Ce regard que tu as parfois, ce petit sourire que tu as parfois, cette façon que tu as parfois

d'agiter tes mains, je sais tt sur l'odeur de ton cou, je sais tout tes parfums.

Je sais quand le soleil passe entre tes jambes, quand la lampe caresse ta hanche, quand un brouillard de chair hante la laque du mur, abandonne toi. Les gens ne veulent plus, les gens, ne veulent plus s'abandonner; se laisser faire, se laisser envahir, se laisser, se laisser posséder, se laisser aimer, se laisser aller, c'est merveilleux de s'abandonner, de ne plus être, de ne plus être sur ses gardes, de s'offrir, de se prendre, de se donner, l'un à l'autre, l'autre à l'un.

Ricaner. Il y a que ceux qui s'aiment que le langage de l'amour ne fait pas ricaner. L'un à l'autre, l'autre à l'un. Les autres, je les plains, les autres. Pleure, ris, cris, gémis, vis, laisse-moi te supplier de me supplier de me supplier d'arrêter de continuer d'arrêter de me supplier, de me taire, de parler, de me taire, de me supplier de dire ce que tu veux, ce que tu ne veux pas que je te fasse, ce que tu n'oses pas demander, ce que tu n'oses même pas penser, ce qui te fait peur parce que c'est trop toi. Ce que je n'aurais jamais du deviner parce que c'est trop toi. Je t'aime, je t'aime, je t'aime comme jamais on n'a aimé, comme on aimera toujours même avec des ordinateurs dans le cul, je t'aime, mon amour, je t'aime. Laisse moi te dire que je t'aime, laisse moi te faire une déclaration d'amour.

Wolinski




A tout bientôt ici et là.

Edith Pradalié, Fondatrice d'AmshaCoaching

www.amshacoaching.com

20 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page