Il y a quelques semaines, j'ai eu une discussion avec une amie proche qui m'a permis de prendre conscience de ma posture sociétale.
« Hello copinette. Comment vas-tu ?
- Bof. Je n'ai pas trop le moral ces temps-ci. Quand j'écoute la société, je me demande ce que je fous... Je n'ai rien. J'ai 35 ans, pas d'achat de maison prévu, pas d'mec et pas d'gosses.
- Ok... En revanche, tu as un boulot que tu adores, tu parcours le monde, souvent seule d'ailleurs et je trouve ça très couillu, tu crées sans cesse : tu lies des liens, tu transcendes la terre, tu danses, tu nourris ton corps autant que ton intellect... Tu as une vie tellement riche. Ton âme est belle et sauvage. Elle ne résiste pas au large et se refuse de voir petit. Ton âme est colorée et emplie de nuances...
- C'est gentil de ta part. Et toi, comment vas-tu Édith ?
- Oh ! Bah moi quand j'écoute la société, je me demande ce que je fous à marcher sur les lignes. Pourquoi je n'entre pas dans une case ? Je me sens toujours sur un fil, n'appartenant à aucun monde. J'observe les cases. J'expérimente les univers qu'on me propose, les uns après les autres. J'explore. Je suis ni totalement en dehors, ni totalement en dedans. Je me balade dans cette vie telle une équilibriste.
- Et tu aimes ça... avancer sur les lignes ? Ce n'est pas trop inconfortable ?
- Oui ! J'adore ça ! Je ne ressens pas le besoin d'entrer dans une case ou de créer ma propre case. J'aime cette liberté que propose ce funambulisme. Cette liberté de partage, de rencontre (la mienne et celle des autres)... la truffe au vent et le cœur gourmand.
- Mais...Tu arrives à garder l'équilibre ? La dernière fois, tu m'as dit que tu galérais un peu...
- Oui, bien sûr, c'est parfois difficile puisque la société voudrait qu'on soit tous dans une case mais mon âme ne sait pas faire autrement. Je rêve d'un jour où les « casa-niers » exploseront les parois de leur case, où chacun pourra explorer le monde sans craintes de manquer, de juger ou de rejeter. »
Je remercie ma copinette de cet échange car j'ai pu/su verbaliser la posture que j'avais choisi dans cette vie. Je suis faite d'éclats. En me promenant sur les lignes, je capte ce qui me plaît de chaque monde et crée ainsi mon univers : un patchwork coloré et riche de matières. Je passe d'une case à une autre, facilitant ainsi le chemin pour ceux et celles qui voudraient changer de case. Je suis une gardienne des lignes, une gardienne des pas sages.
Et vous, avez-vous déjà réfléchi à ce sujet ?
Dans quel monde évoluez-vous ?
À Tout bientôt ici et là,
Édith d'Amshacoaching
Passeuse d'âmes.
www.amshacoaching.com
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